Dans la Grèce antique, la divination constitue un aspect fondamental de la religion et de la culture. L’oracle est la réponse donnée par un dieu à une question personnelle, concernant généralement le futur. De tels oracles ne peuvent être rendus que par certains dieux, dans des lieux précis, sur des sujets déterminés et dans le respect de rites rigoureusement respectés.
Dans le monde grec comme dans l’Orient ancien, on observait, on recherchait des signes, qu’on essayait ensuite d’interpréter. Ces signes pouvaient être des phénomènes réels, mais contraires aux lois de la nature telles qu’on se les représentait à l’époque Tout phénomène naturel rare, effrayant ou destructeur pouvait constituer un signe.
La Pythie en Grèce
La Pythie est une prêtresse qui, dans l’Antiquité, officiait dans une salle souterraine du sanctuaire d’Apollon, à Delphes. Elle rendait des oracles, répétant ce que lui dictait le dieu.
Dans la haute antiquité, tant dans l’ancienne Perse qu’à Babylone ou dans l’Égypte des Pharaons, les sciences divinatoires étaient un domaine réservé aux prêtres, réservée qu’à des initiés. Leur nom n’était pas connu du public. L’astrologie se confondait avec l’astronomie et les mathématiques. Mais il existait à côté de l’Astrologie savante, des traditions populaires plus profanes que les devins exerçaient de mille façons.
Ainsi, dans la Grèce antique ou en Étrurie, cohabitaient de savants astrologues philosophes et d’incultes “Daphéphages” ou “Coprophages”, dont les prédictions reposaient sur les transes hallucinatoires induites par l’absorption de feuilles de laurier ou de défécations humaines.
Bon, vous imaginez bien qu’à une certaine époque, située vers le moyen âge, celle où le dogme catholique régnait en force il était plutôt mal venu d’être devin si l’on ne voulait pas finir au bûcher, banni ou empalé comme une vulgaire saucisse sur un cure dents.
Dans l’ancien testament la pratique de toute forme de superstition était considérée comme maléfique, hérétique, donc bon, il valait mieux rester discret pour exercer ses talents ésotériques appelés du diable.
Un certain innocent VIII (pape pas si innocent que ça) a même ordonné une chasse aux sorcières qui fit plus de 100 000 victimes entre le XV et XVI ° siècle, ce qui a bien sûr entraîner quelques abus et exagérations en tout genre.
Cependant n’étant pas à un paradoxe près, il était connu que ces ecclésiastes s’entouraient parfois de voyants et d’astrologues pour lire dans les présages (Nostradamus), Louis XI et bien d’autres…
Les astrologues étaient plutôt perçus comme des scientifiques.
Ce n’est qu’à la renaissance que les esprits se sont ouverts davantage sur ces pratiques. Certains tarots devinrent célèbres comme le tarot de Marseille, importé par les tziganes et les bohémiens a pourtant été redessiné en 1760 par les illustrateurs du roi
Le jeu de tarot
Le jeu de tarot le plus ancien connu est le jeu « Visconti de Modrone » – du nom de la famille noble qui le posséda. Il fut commandé par Philippe Marie Visconti, duc de Milan entre 1441 et 1447.
On peut y trouver 3 figures inhabituelles : les trois vertus théologales – foi, espérance et charité.
Les nombreuses spécificités de ce jeu ont laissé penser qu’il pouvait s’agir de l’un des premiers stades d’expérimentation du tarot,
On voit les premières apparitions de la cartomancie dès le XV siècle en Espagne, chez les peuplades arabes et nomades. Pourtant en Italie au XVI siècle, on remarque une grandes utilisation de ces arts divinatoires sous différente formes…
L’apogée de ces disciplines de la tarologie ont commencé seulement à la fin du XVIII ° siècle.