L’aura de Mystère entourant les Tarots leur confère une Origine Occulte :

En raison du manque de documentation avérée, attendu les pertes historiques subies par le bûcher ou par saccage, il demeure difficile d’attester sans conteste l’origine absolue des tarots. Au fil des époques et des contrées, diverses histoires se chevauchent et s’entrecroisent… alors que chaque continent en réclame maintenant la pérennité. Mais si, en fait, ce jeu de cartes particulier avait une origine multiculturelle..? Tentons de mettre à jour une partie de ses secrets…

Au fil des époques et des contrées, diverses histoires se chevauchent
Au fil des époques et des contrées, diverses histoires se chevauchent

Historique du Tarot :

L’origine occulte et non connue du Tarot pave la voie ésotérique

L’on dit que les origines du Tarot semblent se perdre dans la nuit des temps, en provenance d’on ne sait trop quelle région du monde. Et même en creusant davantage, la provenance étymologique du mot comme tel reste obscure; même si plusieurs peuples en réclament la pérennité. 

Mais peu importe le Temps ou les peuples, en raison des archétypes et symboles dont il est chargé, le Tarot fait référence à une certaine philosophie — plus ou moins secrète — et aux sciences occultes: puisqu’il serait un héritage des sages de l’Antiquité, qui ont savamment mis leur Savoir à l’abri des profanes en lui donnant une apparence de simple jeu.

L’origine du Tarot — Un brin d’étymologie :

Ainsi, un indéniable aura d’occultisme entoure le Tarot. D’aucuns avancent que le terme « Tarot » dériverait de deux mots égyptiens: Tar, « voie » ou « chemin » et Ro, qui réfère à « roi » ou « royal ». 

Ce qui pourrait se résumer par « voie royale de la vie ». Peut-être s’agit-il d’une référence, ou bien de la déformation des noms des dieux égyptiens Ptah, « Maître de la Création » et Râ, « dieu-Soleil ». 

Dans ce contexte, on parle peut-être de Ra Ta, Grand Prêtre égyptien prétendu descendant des Atlantes, « celui que l’on consulte ».

D’autres penchent vers l’origine tzigane, ou bohémienne: des descendants, dit-on, des égyptiens (qui eux-même, selon les tenants de la légende Atlante, auraient des origines dans le continent disparu de l’Atlantide). 

On cible aussi les Templiers, installés à l’abbaye de Saint-Victor à Marseille en l’an 400 après J.-C.; abbaye fondée par le moine Jean Cassien, qui arrivait d’Égypte.

Pour ceux d’origine hindoue, « Tarot » pourrait aussi dériver du mot Taru, ou « sagesse amassée »; alors que pour ceux d’origine hongroise, il ferait référence à Tar ou Torok: un terme se traduisant simplement par « jeu de cartes ». On a aussi rapproché le terme « Tarot » du nom des textes sacrés de la tradition juive, la Torah; ou bien, du mot latin rota — auquel on aurait ajouté un « T » pour illustrer que début et fin sont semblables — qui signifie « roue de l’existence »; ou encore du latin orat — un anagramme, soit taro inversé —, qui peut se traduire par « il prie ». On parle aussi de Tarota, alors que Taro signifie « la roue de la loi » (Roue de Fortune) et Rota, « la loi de la roue ».

Peut-être s’agit-il également du terme sanscrit Tar-ô qui signifie « étoile polaire » ou « guide »; du mot perse Tarok qui a sens de « réponds-moi »; ou du mot arabe TarIQa, qui se traduit en fait par « manière de vivre » ou encore de l’arabe « tariqa » — au pluriel, « turuq » — qui désigne « la voie initiatique » ou « les quatre chemins ». 

Plus probable cependant, un terme arabe, soit le verbe « taraqa » qui signifie « marteau », réfère à la technique qui consistait à marteler une mince feuille d’argent entre deux feuilles de cuir, pour créer des jeux de cartes de luxe, tel le jeu de cartes des Mamelouks, exposé au Musée d’Istambul; et en fait, l’un des ancêtres vraisemblables des tarots. Soulignons la similitude évidente entre le terme arabe taraqa et le terme italien Tarocco, qui désigne le jeu de tarots.

La provenance du Tarot — Un vrai labyrinthe… ésotérique !

C’est fin du XVIIIème siècle qu’Antoine Court de Gebelin, qui s’inscrit dans le courant de la Franc-maçonnerie naissante, émet une théorie et affirme que le Tarot exprime une connaissance occulte et cachée par les anciens; et ce savoir serait issu de l’Égypte pharaonique. 

Alors, selon l’option ésotérique, les Tarots pourraient tout aussi bien être d’origine atlante qu’égyptienne, aztèque, maya, inca, judaïque, chinoise, hindoue, islamique. Ou d’ailleurs encore. 

On ne pourra sans doute jamais en retracer les racines avec certitude. Néanmoins, un fait demeure: au fil du temps et de l’espace, chaque civilisation a enrichi son symbolisme de sa propre compréhension de l’univers. Grâce à ceci sans doute, chargés de sens, les Tarots ont pu survivre au fanatisme aveugle de ses détracteurs, à travers les siècles.

Le Tarot et le jeu de tarots, affichent une origine apatride et intemporelle

En fait, le Tarot – qui comprend 22 Arcanes Majeurs – de même que le jeu de tarots – ensemble de 56 Arcanes Mineurs ajouté aux 22 Arcanes Majeurs – sont probablement apatrides et intemporels. Que l’on fasse référence aux 22 Arcanes Majeurs, ou aux 56 Arcanes Mineurs, nul ne peut prétendre affirmer avec certitude d’où il viennent exactement; alors que leur présence est constatée depuis des siècles. Les idées qu’ils

transmettent – des archétypes – n’ont pas d’âge et sont aussi vieilles que la pensée humaine. 

Transmises par des images, celles-ci ont fait un long périple dans le temps, et sont chargées de symbolisme archétypal. 

En réalité, il est bien possible que les lames des Tarots aient été créées dans un but métaphysique: et mises à l’abri de l’ignorance des masses, pour réussir à sauvegarder des savoirs considérés dangereux à mentionner par écrit, ou tenus secrets par les alchimistes. Seuls les initiés pouvaient en comprendre le symbolisme, et le langage; et en transmettre les connaissances.

Mentionnons qu’une légende raconte qu’autrefois, il y avait un continent connu sous le nom de Atlantide: habité par des gens supérieurs, dieux, demi-dieux et géants dont parlent toutes les religions; dotés d’une grande sagesse et de connaissances qui venaient d’ailleurs. 

Mais il semble que tel le raconte Platon, l’île de l’Atlantide fut engloutie par le Déluge (celui de Noé), il y a environ 10 500 ans avant notre ère.

Selon la légende, ce peuple Atlante, une civilisation hautement avancée dans son évolution, avait développé sur Terre l’extraordinaire connaissance dont ils étaient héritiers (un Savoir venu d’autres Mondes); en éduquant la masse, ils firent de ces gens le guide du reste de l’humanité.

Certains prêtent la pérennité du Tarot aux habitants de l’Atlantide ou de Mu et donc Égyptiens – Gypsy, Gitan, Tsigane, Bohémien: le peuple égyptien ayant accueilli en ses terres (tout comme les indiens d’Amérique tels Aztèques, Incas et Mayas), des émigrants de la civilisation atlante; ceux-ci ayant transmis leur savoir à leurs prêtres.

Après la destruction par le feu de la grande bibliothèque d’Alexandrie (Égypte) on dit que vers l’an 1 200 avant J.C., les sages du monde entier se réunirent à Fez pour étudier des moyens afin d’éviter que jamais ne se reproduise une telle calamité. 

Une image vaut mille mots, dit-on. Alors on aurait dessiné sur des lames (le Tarot) le Savoir des atlantes. Ainsi, puisque le peuple aime jouer aux cartes, cette connaissance devrait se perpétuer à travers le temps: jusqu’à ce que quelqu’un suffisamment sage ou savant, puisse en déchiffrer les symboles. Donc les philosophes, mystiques, alchimistes, religieux et intellectuels de l’époque ont prêté une expression picturale aux idées, qui pourraient de ce fait, traverser l’Histoire.

Il s’agirait en fait, du mystérieux Livre de Thot — ou Thaut, ou Tout —, dieu des Égyptiens; une sorte de Bible qui parle de Dieu, des hommes, de la nature et de la cosmologie (système de formation de l’Univers). Il aurait écrit son manuscrit sur de l’écorce de papyrus, un arbrisseau qu’on retrouve en Égypte. Ce livre — dont on a retrouvé des lamelles, semble-t-il actuellement conservées au Musée —, serait écrit en soixante-dix-huit figures hiéroglyphiques; et forme les soixante-dix-huit Tharots (ou Tarots) de la Vieille Égypte. Notons que Thot institua les hiéroglyphes, écriture symbolique des anciens Égyptiens, 3000 ans avant Jésus-Christ. Ces signes, écriture à la fois symbolique et phonétique, représentent parfois un son ou parfois la chose elle-même. Ainsi, parlant du Livre de Thot, l’on dit que celui qui saurait placer ces caractères parlants dans l’ordre où les Sages les arrangèrent, pourrait alors dire: « Qui a Tout (Thot?) n’a besoin de rien ».Ils confièrent donc aux Tsiganes — ou Bohémiens — les lames du Tarot, qui l’emportèrent avec eux de par le monde et même dans toute l’Europe. Selon la théorie ésotérique, il semble que les Tarots de Thot — cartes-tarots ou cartes-hiéroglyphiques — ont successivement passé de l’Égypte aux Indes, puis en Chine; ayant été apportés en sol européen vers la fin du XIIIième siècle. Il semble aussi que d’anciens documents mentionnent la présence de ces cartes tout d’abord en Espagne, dès 1332; en France (taraux), en 1361; en Allemagne, en 1380. Alors que c’est dans les années 1500 que sont apparus une grande variété de tarots Italiens: et que dans tous ces jeux, tout comme dans les Tarots d’Égypte, on retrouvait les Arcanes Majeurs — de Arcanus: secret, mystère; ce qu’il y a de plus difficile à pénétrer, dans les sciences occultes — tels le Bateleur, le Pendu, la Justice, le Despote africain, la Roue de Fortune, etc.

Tarots, Cathares et Templiers

Selon le Maître Cartier Philippe Camoin (Marseille)…
« (…) C’est le moine Jean Cassien, fondateur de l’abbaye de Saint-Victor à Marseille en l’an 400 après J.-C. et qui arrivait d’Égypte, qui contribua à transmettre à l’Europe occidentale les enseignements secrets d’une doctrine fortement influencée par Origène.

C’est bien l’ordre de Saint-Victor, qui dans les années 1000, règne sur tout le territoire où l’on retrouvera plus tard les plus vieux Tarots et les plus vieilles mentions du Tarot. Ce territoire, c’est le Nord de l’Italie, le Nord de l’Espagne et le sud de la France, territoire sur lequel fleuriront les Cathares et les Templiers ».

Laisser un commentaire