Entretien avec une voyante

Entretien avec une voyante : Nous vous proposons une immersion en voyance 3.0, dans la sphère de Mélanie.

Cette blogueuse aguerrie du digital, connue de ses communautés via  son site  https://voyancemelanie.fr/ a opéré un virage à 180° en se lançant dans l’aventure.  Sa structure de voyance et de coaching intuitif nouvelle génération poursuit son développement.

Zoom sur le parcours d’une voyante très audacieuse qui n’a pas eu peur de casser et mélanger les codes. 

1/ Bonjour Mélanie, Pouvez-vous nous raconter celui-ci et comment vous en êtes venue à la voyance 3.0 ? 

Bonjour et merci pour l’éclairage que vous apportez sur un univers peu connu qui soulève bon nombre d’interrogations. Disons que j’ai surtout un parcours atypique dont j’ai su tirer profit (c’est-à-dire exploiter toutes les ressources) pour servir ma passion : les capacités intuitives. 

Très jeune, j’ai eu un attrait pour tout ce qui pourrait être qualifié de perceptions extra-sensorielles, je présentais déjà certains événements auprès de mes proches et de mes amis sans trop savoir pourquoi ni quoi en faire. J’étais fascinée par ma grand-mère qui « tirait » les cartes derrière la porte qui m’était fermée, que pouvait-elle voir et dire avec un simple jeu de 32 cartes ? Il fallait que je comprenne, que je sache moi aussi faire ça, c’était géant de pouvoir conseiller les gens, de savoir d’avance ce qui pouvait leur arriver et comment leur faire éviter certains pièges.

J’ai eu en moi très jeune la conviction que l’occulte avait une place à tenir dans nos existences si l’on savait y discerner ses messages, c’était naturel en plus de savoir raisonner pleinement de façon plus pragmatique, plus logique.

J’ai par ailleurs poursuivi des études plus formelles de droit, puis de commerce, de psychologie, de sociologie, une boulimie de domaines qui ont stimulés ma curiosité. Tout cela avait un point de convergence : l’étude de l’humain, de son fonctionnement, de sa mécanique, j’en ai gardé une rigueur dans ma méthode de travail, un goût pour la communication et puis ce besoin irrépressible de transmettre, d’aider, de conseiller, de soutenir mes proches dans un premier temps que la vie faisait trébucher.

Je n’ai pas connu cette peur de devenir « voyante » mais tu n’oses pas parce que socialement, tu as du mal à l’assumer, car dans ma vie professionnelle, le « hasard » de la vie m’a fait croiser l’opportunité d’être embauchée il y a 30 ans maintenant dans un cabinet de voyance dans lequel je m’occupais plutôt de l’aspect fonctionnel et commercial de l’entreprise, mais au contact des voyantes, j’ai enfin demandé à être formée, enseignée à toutes les techniques qu’elles utilisaient (numérologie, tarot) c’était passionnant, j’apprenais vite.

J’avais envie de rendre la voyance accessible et la transformer en un outil, une ressource personnelle et donner une autre image de la voyance trop souvent associée au terme arnaque.

Le monde de la voyance attire et fait fuir à la fois. On a rapidement, tous les travers du métier qui nous viennent à l’esprit. Je n’avais pas envie de travailler comme ça. J’avais envie de quelque chose de sain, de plus accessible. Redorer l’image en une fonction originelle qui se veut d’éclairer le chemin de ceux qui le demandent de façon bienveillante. La voyance, c’est quoi dans le fond ? C’est la capacité à rentrer dans un état intuitif, le reste, c’est du travail, de la méthode, et de l’implication.

2/ Comment avez-vous été accompagnée dans cette nouvelle vie qui prend la forme d’une “reconsidération professionnelle” ?

La question de la transition professionnelle est vraiment importante. Elle l’est parce que j’ai changé plusieurs fois de carrière avec succès. Mais j’ai eu cette chance d’être « enseignée » par plusieurs voyantes hautement douées. Je m’en rends d’autant compte, que beaucoup de mes clients me consultent parce qu’ils ont envie de se réorienter professionnellement.

J’ai commencé par faire un point sur mes lacunes (rendre possible ma voyance sur le net), mes points forts (mes capacités de communication, ma passion pour le sujet et ma rigueur), Et puis, l’idée de « je me lance dans un projet et les clients vont venir tout seul » c’est complètement dépassée j’ai eu la chance de croiser la route de B. le Basteleur ; l’un des meilleurs développeurs de sites (comme quoi la vie s’arrange toujours pour mettre sur votre chemin les bonnes personnes)

Mon point de départ, c’était : considérons mon projet de voyance comme une petite entreprise et non pas comme une profession libérale lambda.

Il m’a aidé à beaucoup travailler mon projet de façon pragmatique : qu’est-ce que je voulais faire ou ne pas faire ? Comment je voulais faire les choses : j’ai vraiment beaucoup travaillé cette base avant de lancer mon projet.

Par exemple, je classe ce métier dans celui de la relation d’aide. Ce qui implique pour moi, l’obligation de faire un travail thérapeutique personnel, de méditer quotidiennement, de maîtriser les fondamentaux de la conduite d’entretien, et de savoir poser des limites (refuser certaines thématiques, situations ou personnes). J’ai appris à être méthodique dans un domaine (la voyance) que l’on peut imaginer complètement farfelu. 

3/ N’est-ce pas compliqué d’exercer une activité qu’une bonne partie du grand public ne “comprends pas” ? Quelle est la “Méthode Mélanie” finalement ?

Si, mais j’adore mon métier, et je prends toujours le temps de reformuler qu’est-ce que la voyance, comment cela fonctionne et à quoi cela va-t-il servir aux personnes qui me consultent.

Être clair sur les prestations que l’on propose rassure son interlocuteur. Et exercer ce don honnêtement c’est un épanouissement personnel incroyable.  Cela permet de voir ce que l’on transmet, mais je reçois aussi énormément des gens, ils me donnent leur confiance, leurs souhaits les plus intimes, c’est très touchant.

Une grande partie des clients qui me consultent n’avaient pas d’intérêt pour la voyance à la base. C’est mon discours et mon attitude qui les a convaincus d’essayer et j’adore ça !  Qui me consulte ? Des gens comme vous qui êtes en train de me lire : des étudiants, des avocats, des entrepreneurs, des créatifs et artistes, des investisseurs …

Le fait d’avoir construit un site internet rassurant avec un graphisme qui ne fait pas saigner les yeux aussi. Ma présentation personnelle, quand je fais de l’événementiel l’est tout autant. Chaque aspect de mon projet doit être cohérent.

4/ Le Digital et votre expérience passée constituent-ils une aide dans votre communication et la gestion globale de votre démarche ? 

Le digital, ça faisait déjà partie de ma vie car un peu « geek » sur les bords et puis il faut être ancré dans son temps, ça a été très tôt une porte ouverte vers l’acquisition de beaucoup de nouvelles connaissances, le net regorge de gens qui ont envie de partager.

Le blog est une façon d’entretenir la proximité d’avec mes consultants et de dé-diaboliser la fonction auprès des personnes qui n’ont pas encore franchies le pas et qui souhaiteraient le sauter. Ça m’a aussi fait comprendre que mes clients pouvaient être n’importe où dans le monde. J’ai donc conçu mon projet sans attache géographique.

Mes clients sont répartis dans le monde et ils me consultent par téléphone, en visio ou par tchat, selon leurs possibilités, leurs envies, leurs besoins. Quand les gens ont « une bonne voyante », ils se moquent complètement de savoir où elle vit. Ce qui les intéresse, c’est de pouvoir la joindre ! La technologie aujourd’hui nous offre beaucoup de souplesse pour un coût complètement raisonnable.

 5/ Plus largement, sur quels leviers vous appuyez-vous pour agrémenter votre activité ? 

Se constituer mon réseau, c’était mon premier objectif. J’ai observé le marché et j’ai eu envie d’être là où on attendait une voyante et là où l’on ne l’attendait pas. 
La voyance ça fait peur. Une de mes approches, c’est de rassurer. On va passer un bon moment ensemble. Ça va être atypique, surprenant et dynamisant. Installez-vous confortablement je m’occupe de tout. 

6/ Quelles sont vos différentes formules ? 

La personne qui m’achète une consultation est dans une période d’interrogation. Une voyance, c’est aussi un moment de soutien, mais je ne suis pas psy. Il peut m’arriver de conseiller à mes clients d’aller voir un psychologue pour avoir un soutien adapté ou de consulter un coach sur du moyen terme, pour mettre concrètement en pratique les éléments qui sont ressortis lors de la voyance.  J’ai une approche très accessible et avec beaucoup d’exercices pratiques.

Le client doit repartir avec une nouvelle vision sur ses schémas de fonctionnement, leurs travers ou leurs atouts. La personne s’assoie en face de moi, et je dois « voir » son passé, son présent, son avenir.

Même si j’ai des éléments de méthode et que l’état de voyance est tout simplement un état de concentration particulier, la question de savoir comment me viennent ces informations, revêt une part de mystère. Du coup concrètement, quand quelqu’un s’assoie en face de moi, je ne sais jamais à l’avance si je vais avoir des informations ou pas.

7/ Y a-t-il des évolutions à venir dans votre offre de voyance ?

Mon actualité, c’est l’écriture d’un livre et des articles pour la presse ésotérique.

8/ Quelques mots pour conclure ou autre chose qu’il vous tient à cœur de nous partager à nos lecteurs ?

Si vous avez une passion, un talent, ne les prenez pas à la légère, travaillez-les pour en faire quelque chose de bien.

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